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le blog politique d'ousmane ndiaye
25 juillet 2011

Serigne Mansour SY Djamil, déterminé à en découdre avec WADE !

Dès le lendemain de l’alternance, M. SY a compris que WADE n’était pas l’homme qu’il fallait aux sénégalais, il est même pire que ses prédécesseurs qui ont su quand même respecter la constitution sénégalaise même si au niveau du développement, ils n’ont pas fait le travail escompté.

Il sort de sa réserve (il était fonctionnaire international à la Banque Islamique de Développement jusqu’en 2007) en anticipant sa retraite qui devait avoir lieu 3 ans plus tard, pour se consacrer aux soucis des sénégalais. Il s’oppose au régime en place avec courage et montre aux sénégalais qu’il est un digne petit fils de Mame Abdou DABAKH qui intervenait quand il le fallait pour mettre les gouvernements de Senghor ou d’Abdou DIOUF à la raison. En témoigne cette déclaration qui a fait le tour du Sénégal lors du fameux « jeudi 23 Juin » et laquelle DABAKH mettait en garde les députés sur un projet de loi devant modifier le code de la famille sénégalaise. Il les appelait à voter une loi pour l’intérêt du peuple et pas pour l’intérêt d’Abdou DIOUF. Aujourd’hui, à voir les déclarations et interventions de Serigne Mansour SY Djamil, on se réjouit qu’il existe encore des gens intègres, sincères, honnêtes qu'on ne pourra jamais corrompre.

Il manifeste son opposition à travers de nombreux documents rédigés et des centaines de déclarations dans les médias. Le plus célèbre étant cette déclaration faite à Stuttgart en Allemagne en Décembre 2009 et intitulé « DAFA DOY, NA DEEM !! » (Qu’il s’en va, ça suffit) faisant référence au président Abdoulaye WADE. Dans ce document, on pouvait comprendre la détermination de Djamil à aller jusqu’au bout et dire non au pouvoir en place comme le faisait son grand père DABAKH. Il disait notamment dans cette déclaration : « Depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Wade ne s'est engagé dans aucune des voies que les sénégalais lui avaient tracées; qu'il s'agisse du renforcement des bases de l'Etat de droit, de la transparence dans la gestion des affaires du pays, de la mise sur place d'une politique agricole qui combatte réellement la pauvreté en milieu rural ou du renforcement de la cohésion nationale par le règlement du problème Casamançais, de la neutralité de l'état laïque, et du respect de toutes les confessions et confréries religieuses ».

Aujourd’hui, les sénégalais ne font plus confiance à beaucoup de marabouts et condamnent leur silence « coupable », mais d’aucuns restent persuadés que Mansour SY Djamil est le prototype idéal et le porte parole des sans voix, le marabout qui reste à coté du peuple quand il le faut et qui le soutient à 100%. Illustration est faite avec le projet Inondaction qu’il a initié et qui consiste à extraire plus de 500 enfants  des inondations et les amener dans des camps de vacances pendant plus de trois (3) semaines afin de leur apprendre le Coran, l’éducation environnementale, les NTIC…

Et quand on lui pose la question sur le mutisme des religieux par rapport à la situation du pays, il dit ceci : « celui qui a les capacités d'intervenir dans ces genres de situation et qui reste muet sera puni par Dieu,  maintenant à eux de choisir ».

 Cerise sur le gâteau, il participe aux manifestations du jeudi 23 Juin où la population sénégalaise s’était convergée vers  l’Assemblée nationale pour dire non à cette loi de la  honte concernant le ticket présidentiel que le président Wade voulait mettre en place, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase du fait que cette fois-ci, les sénégalais ont décidé de sortir de leur mutisme et se sont donnés les moyens de faire avorter ce projet de loi.

Serigne Mansour SY Djamil, arrivé très tôt sur place accompagné de plusieurs membres de Bes Du Niakk, devant une foule composée en majorité de jeunes, visage déterminé, venait tout simplement de faire une chose extraordinaire qu’on n’avait jamais vue au Sénégal : Un guide religieux au milieu de ses concitoyens pour réclamer justice, «  c’est tout simplement magnifique » titraient beaucoup de journaux sénégalais dans leur une du vendredi 24 Juin. Djamil ne reculait même pas face aux forces de l’ordre, essuyant même des lacrymogènes de ces derniers, mais il gardait à l’esprit que l’objectif était d’en découdre avec le régime en place et non reculer face aux forces policières.

Serigne Mansour ne s’est seulement pas limité à manifester devant l’assemblée nationale, il s’est rendu dans l’après midi au commissariat de police pour exiger la libération des jeunes leaders du mouvement « y en a marre » gardés en vue depuis la veille. Il voulait montrer aux jeunes qu’il était là présent, les rassurer et les féliciter de leur courage et détermination.

Navigant entre les lignes : authenticité, héritage de ses pères et la modernité symbole d’ouverture et de la réforme dans la manière de faire du « Clergé » sénégalais, il incarne à lui seul le nouveau marabout sénégalais, qui s’identifiant de l’Albatros Hugolien, s’est permis de s’exiler au cœur de la vindicte éphèbe pour être en symbiose avec l’atmosphère de lacrymogènes aux portes du perchoir.

Ce renouveau aux brises océaniques porte pourtant la marque d’une modestie messianique : le nouveau type de marabout voit le jour. En effet, au sortir du jeudi « jasminé » marquant le nouvel ordre sénégalais, une panoplie d’exigences est de mise : le marabout n’est plus seulement sur sa natte mais invité à intervenir aux affaires de la Cité comme le faisait son grand-père  Dabakh, qui lui a préparé le terrain en lui dédiant un texte versifié. De ce fait, le peuple lui refuse désormais le luxe de s’abstenir des affaires de son peuple comme le faisait Rabmanjara avec le Romancier négro-africain.

 

Toute la population sénégalaise, a salué ce geste au combien noble et brave de Serigne Mansour et s’est senti désormais en totale confiance dans le combat qui va nous séparer du monstre et qui va nous remettre sur les bons rails.

Il faut être Serigne Mansour SY Djamil pour :

-refuser l’argent sale d’Abdoulaye Wade

-dénoncer le projet de dévolution monarchique de Wade

-être le vrai guide religieux que les sénégalais attendent

-être prêt à tout pour le départ du franc maçon Wade

Djamil est convaincu que le peuple a le droit d'exiger un Sénégal régi par une gouvernance fondée sur l’éthique, l’enracinement dans les valeurs morales, la démocratie participative, la concertation, le respect des institutions, des libertés individuelles et collectives.
Quand le Gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs ». Ces mots de Maximilien Robespierre nous rappellent notre devoir.

Quand l’essentiel est en danger, s’opposer est un devoir

 

 

NDIAYE Ousmane

Ousmane8910@yahoo.fr

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