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le blog politique d'ousmane ndiaye
25 juillet 2011

Viviane WADE, malheur du Sénégal

« Il y a une femme dans toutes les affaires; aussitôt qu’on me fait un rapport, je dis: ‘Cherchez la femme’ ». Les Mohicans de Paris 

 

 

Viviane Wade, née Viviane Vert le 13 septembre 1932 à Besançon,  devient première dame du Sénégal en 2000, alors que son époux accédait à la présidence de la République à 74ans (le même âge qu’avait Senghor quand il quittait le pouvoir en 1981).

Viviane Wade, à l'image de Leïla Ben Ali-Trabelsi ou de Suzie Moubarak, est considérée comme une première dame très influençable  sur son époux. Récemment, la presse sénégalaise avait avancé l'hypothèse que Viviane Wade aurait insisté pour que le président Wade et son fils Karim forment un ticket « Président – Vice président» (comme aux États-Unis) de sorte à faciliter l'ascension prochaine de Karim à la présidence de la République.

 

Force est de constater qu’elle a trop pris les sénégalais pour des moins que rien et des passifs, ignorant que si elle est  à cette posture de première dame c'est grâce au vote des sénégalais qui ont fait confiance à son mari. Celui ci, qui a finit par enclencher  la procédure de divorce  avec le peuple sénégalais, n’est pas bien assisté  par sa dulcinée, adepte de la dévolution monarchique  pourtant hérésie dans sa France natale.

Elle est à l’origine de tous les différends que son éphèbe de gérontocrate a eu avec ses ex-alliés, et est derrière celui qui est le plus détesté au Sénégal actuellement : Farba Senghor qu’elle utilise et ne cesse de ressourcer dans le but de détruire ceux qui pourraient freiner l’ascension de son fils Karim.

 

Il faut dire que les  épouses des deux ex-présidents (Senghor et Diouf)  ont toujours soigneusement évité de se mêler de la vie politique de leurs maris et n’ont jamais voulu utiliser la force de pouvoir pour imposer leur fils tout le contraire de Mme Wade.

 

 

Nous nous rappelons fraichement  de Madame Elisabeth Diouf, une personne dynamique, chaleureuse, humaine, à l’écoute de tous les Sénégalais et qui naturellement était plus aimée que Mme Wade au Sénégal.

Une première dame qui s’était donnée pour objectif principal la réalisation d’un vaste programme social, en vue de venir en aide aux couches les moins favorisées de la population sénégalaise. Et qui pourtant avait des fils comme vous, d'ailleurs des fils plus instruits que le vôtre, mais en aucun moment elle n'a songé à inciter son mari, le prédisent Abdou Diouf à se faire remplacer par un de leur rejeton.

Madame WADE, est-ce que cette nation qui ne vous a pas vue naître, mais qui vous a ouverte ses bras jusqu'à bercer vos enfants juste pour vous offrir sa Teranga qu'elle a de plus chère  parce-que vous avez épousé un de ses fils vous mérite-t-elle ? Un de ses fils, que l'on croyait au soir du 19 Mars 2000 l'espoir de toute une jonction d’hommes et de femmes soifs de liberté et du changement. Cette nation  que vous êtes en train de mettre en mal juste pour les beaux yeux de votre Karim mal aimé et qui ne sera jamais aimé par le peuple, le peuple de votre cher mari. Par vos désirs de gâter votre fils unique, vous êtes en train de ternir l'image de toute une nation. Depuis quand, Madame la présidente, la souveraineté est un dada ?

 

Mes chers compatriotes, le malheur du Sénégal, c’est cette « diable » de dame. Je reste persuadé qu’Abdoulaye Wade en a marre et a envie de partir, mais c’est sa femme qui ne veut pas. Alors, il faudra canaliser  cette dame aux affres hideux, la fragiliser et dès qu’elle sera affaiblie, le monstre tombera.

Senghor, en quittant le pouvoir, disait ceci : « les raisons de mon départ sont de deux ordres : une raison de principe et une raison de fait.

Pour la raison de principe,  Le président poète affirme ceci«  J’ai toujours été contre la présidence à vie, j’ai toujours été pour l’alternance au pouvoir, qu’il s’agisse de l’alternance des partis, exprimée par des élections libres, ou de l’alternance au sein du même parti par la montée des jeunes ».

S’agissant de la raison de fait, « il y a que je viens d’avoir 74 ans et je ne peux plus travailler, sauf le mois de vacances, 10heures par jour en moyenne, y compris le samedi et le dimanche. Il faut quitter le poste en passant le flambeau à la génération suivante » dixit Senghor.

 

Senghor reconnait plus tard, que sa femme née Colette Hubert l’avait conseillé de partir du pouvoir et de laisser aux jeunes générations faire leurs preuves.

 

Ironie du sort, Abdoulaye WADE accède au pouvoir à 74 ans et refuse de quitter le pouvoir malgré son âge avancé et son refus de croire que les sénégalais ne veulent plus de lui. Et Viviane WADE qui ne fait que l’enclouer attend quoi pour partir avec son mari avant qu’il ne soit trop tard ?

 

Mes chers compatriotes, ne perdons pas de vue que pour toucher au monstre Abdoulaye WADE, le chemin le plus court, comme disent les mathématiciens, est une droite ; et cette droite n’est rien d’autre que Mme Viviane WADE.

« Qu’Allah guide notre peuple dans le droit chemin car vraiment notre essentiel est en danger et il nous faut s’opposer».

 

                                                                                                                                    NDIAYE Ousmane

                                                                                                                                   ousmane8910@yahoo.fr

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